Depuis assez longtemps maintenant je réponds invariablement à la question "tu veux faire quoi plus tard?" par "rien!". D'une part, parce que j'en ai marre d'essuyer les critiques liés à ma formation (?). D'autre part, parce que c'est ce que je pense vouloir.
Je sais très bien qu'avec cette réponse je choque les gens, mais au fond de moi, je sais parfaitement que si j'ai les moyens un jour de vivre sans travailler et sans demander assistance à qui que ce soit, je le ferais. Pourquoi est on tellement choqué par cette idée ? Le fait de se croire obligé de travailler pour être heureux est il un reste de morale catholique ? (l 'oisiveté est mère de tout les vices, travaillez et restez pauvres : vous serez les premiers au paradis) Ou alors est ce seulement une nécessité presque biologique? Serait on incapable d'être heureux sans travail? Oula, va falloir que je me renseigne, j'veux être heureuse moi, plus tard
Commentaires
an-droid
29-01-04 à 18:56
en espagnol y'a quelques années on avait fait des textes qui racontaient en gros que qd on ne travaillait pas on était malheureux parce qu'on avait pas de lien social...
en fait je sais pas pourquoi je dis cette propagande [surtout que les relations de boulot doivent être chiantes, 'fin bref]... ah si. peut-être parce que "ne rien faire", ce n'est pas rester sur le canapé toute la journée à regarder BloombergTV, mais dans ce que je conçois, c'est faire des trucs biens, découvrir, qqchose qui me plait. faut croire que le boulot ne plait pas (comme c'est étrange)
Zhilaa
30-01-04 à 10:10
Oui le truc sur le lien social qui se développe à travers le travail c'est vrai, mais encore faut il admettre (pour que tout se passe au mieux) que tes collègues peuvent devenir tes meilleurs amis...
Par contre, effectivement, ne pas travailler ne signifie pas pour moi, rester devant la télé en peignoir toute la journée mais plutôt profiter de ce temps pour faire toutes les choses formidables dont je rêve...Mais étant donné que je n'ai pas envie d'être entretenue (par mes parents, mon mec ou l'Etat), tout ça ne risque pas d'arriver d'ici peu.
Sinon, on m'a dit l'autre jour que nous étions une génération de démobilisés, de feignasses qui ne voulions pas travailler.