L'une nous conte ses nombreuses conquêtes, l'autre divague sur une relation annexe et la dernière me regarde d'un air effaré. Notre goût pour un certain vin blanc reste notre ultime point commun, ce n'est pas plus mal finalement.
Au hasard des énumérations des grandes leçons de vies des autres, nous nous éloignons de plus en plus de cet idéal type de relation, construit patiemment à grands coups de dessins animés, teen movie et livres à illustrations mi-photo mi-dessin. Ce n'est pas grave. Enfin si, mais il ne faut pas le dire.
Alors, on promène son regard si lucide sur les autres, on dit c'est la vie, et on oublie.
(et puis, quand même, on lui envoie un message avant de s'endormir, on ne sait jamais. Ne jamais croire que l'on peut y croire, surtout ne pas oublier)