Rater son train deux fois de suite, se faire refuser sa carte bleue par un vulgaire distributeur de billets sncf, qui en plus a le mauvais goût de signaler par un long bip votre honteuse condition au monde entier, prendre la sage décision de renoncer à son week end, ne pas arriver à dormir, se faire réprimander par la voisine parce qu'on fait du bruit en rangeant son vélo, chercher dans son répertoire une personne avec qui passer un petit moment.
Et puis tomber sur son prénom. S'en vouloir de ne pas l'avoir effacé, se dire que non, finalement, on a bien fait. Et puis conclure que de toute façon, tout ça ne change rien, elle me manque. Mais c'est trop tard. Ça m'apprendra.
Du moins, j'espère.