Le post un brin dépressif du soir
--> Pour coller à l'ambiance générale
IL y a quelques jours, j'avais peur car tout allait bien. Alors je me demandais s'il était raisonnable d'y croire. Je l'ai fait.
Tout ne s'est naturellement pas passé comme je le voulais.
Pas très grave, mais quand même un petit quelque chose de désespérant. Se dire, qu'il ne faut pas nécessairement espérer, qu'il ne faut pas nécessairement se montrer d'un optimisme à toute épreuve. Parce que même ça, même ce qui constitue l'essence de l'optimisme, cette résistance finira par s'essouffler. Mais d'un autre côté, peut on raisonnablement rester dans son coin a pester sur la difficulté de sa vie, la rareté de ses chances et voir le verre à moitié vide comme dirait l'autre ?
En clair, on fait quoi, on se contente d'osciller toute sa vie entre espoir et inertie ? Est ce qu'a ne plus vouloir croire on ne finit pas par désespérer ?Derrière toute la notion de désespoir, il y a l'idée de ne plus vouloir. Et alors, ça, pour l'instant je ne peux m'y résigner. Pour moi l'abandon de l'espoir signifierait ne plus avoir envie.
Commentaires
Renaud
13-12-03 à 10:59
Je crois qu'on est dépendant de l'Autre.
On se prend des portes dans la gueule, et au bout d'un certain nombre de portes, on désespère, et on choisit de ne plus y croire. Mais c'est une posture, et une rencontre, un élément nouveau nous redonne envie d'espérer. Mais on se reprend une nouvelle porte et on jure de ne plus s'y laisser prendre. Et puis encore un(e) Autre, et l'envie ressurgit, et ainsi de suite.
Choisir de toujours y croire, ou d'abandonner, ce ne sont que des postures. C'est l'extérieur qui choisit pour nous, et on ne fait que suivre le mouvement. C'est dans notre nature ces désespoirs et ces envies éphémères. C'est dans notre nature d'osciller à l'infini.
Bien sûr il y a des exceptions, mais elles sont si infimes et si vaines..
Enfin c'est juste ce que je crois, je sais pas vraiment, je peux me tromper.
Et j'espère que je suis pas totalement hors-sujet.
Continue, tu sais mettre des mots sur des sensations complexes, c'est rare..
Re:
Parapapaf
13-12-03 à 18:20
Ah c'est tellement chouette ce que vous dite...
Zhilaa
16-12-03 à 22:08
Mais c'est presque un peu triste comme conception des choses !! J'ai l'impression que tu considères que l'on a que très peu de pouvoir sur sa vie et que l'on reste dépendant du bon vouloir des autres. Même si avoir envie de croire n'est qu'une posture, il reste que c'est grâce à ce petit quelque chose que l'on se différencie, que l'on existe.
Quant au fait que notre attitude va énormément dépendre de l'"action" de l'Autre, d'accord mais j'ai l'impression que pour toi l'autre peut en venir à conditionner l'intégralité de notre personnalité ? ( je me trompe peut être mais ça fait partie du "charme" des dialogues internet). J'ai, tu as une certaine liberté, une particularité qui peut te pousser à continuer malgré tout. Malgré les Autres. Et il faut le faire, il faut considérer son existence comme dépendante mais dissociable de celle de l'Autre.
J'ai pas tellement envie de voir ça d'une autre manière, ce serait "moche" de considérer les relations comme ça (pour moi).
Quant à l'oscillation (quel joli mot), c'est vrai, on ne peut espérer en permanence, comme on ne peut désespérer en permanence. Je parle bien sûr pour moi, je ne pourrais dire s'il en est de même pour les autres. La dessus tu as totalement raison, mais j'aurais plutôt tendance à attribuer cette oscillation à un acte personnel, parfois indépendant des autres.
je ne sais pas ce que ce commentaire peut représenter comme ça,(ds un écrit, il n'y a pas toutes les nuances et précisions possibles avec la parole) il s' agit juste d'une réaction sur ton message. Message dont le contenu me fait penser à quelqu'un avec qui j'avais souvent ce genre de discussion (stérile puisque qui pourrait exprimer une quelconque vérité sur ce sujet? ).
très bonne journée
Re:
Renaud
19-12-03 à 13:16
( Je suis fatigué, désolé si c'est très confus 'fin bref )
En fait je sais pas trop quoi répondre parce que je suis d'accord avec la plupart des choses que t'as écrites et euh.. je voudrais pas avoir l'air de discuter le moindre détail juste pour le plaisir et euh bon ( ça commence bien )
En fait je ne parlais pas vraiment d'attitude, de choix, etc.. je parlais plutôt des émotions, du ressenti, de tout ce qui est de l'ordre du "passif" ( super clair comme explication ).
Enfin, je suis d'accord sur le fait que nous sommes responsables de nos choix, libres de nos actes ( pas tous, je généralise un peu ).. mais ce que j'essayais ( maladroitement ) de dire, c'est que nos émotions sont presque entièrement dépendantes des autres, et que c'est dans notre nature.. on ne peut pas vraiment être heureux si une personne que l'on apprécie nous déteste, on est heureux quand quelqu'un nous témoigne de l'affection, etc.. donc, essayer de maîtriser ça, en "choisissant" de croire ou pas, c'est une posture, parce que les émotions ne se contrôlent pas.. Bien sûr, l'Autre ne peut pas conditionner l'integralité de notre personnalité, mais ce que nous ressentons dépend principalement de cet Autre. Alors on peut toujours choisir librement, être totalement maîtres de notre vie, mais ça ne changera pas grand chose sur le plan des sentiments. Si l'extérieur désapprouve notre attitude ou notre conduite, ça ne nous empêche pas de décider par nous-mêmes, et de continuer dans cette voie, mais ça nous affectera sur le plan émotionnel, et le choix de croire ou de désespérer n'y changera rien.
Bon, c'est loupé, j'arrive pas à formuler ça clairement.
Enfin voilà, je suis d'accord avec presque tout ce que tu as dit, j'essayais juste de préciser un peu mon commentaire précédent.
( besoin d'me changer les idées )
Et très bonne journée à toi aussi ( si tu t'es pas endormie en lisant ce truc indigeste et brouillon )
pas endormie
Zhilaa
19-12-03 à 21:47
La beauté d'internet : chipoter et ne pas se comprendre alors qu' on est d'accord. Mais finalement, c'est instructif et ça permet de préciser ses pensées.
Bonnes fêtes (en espérant que ça va te "changer les idées")
(il y a pire comme "brouillon, je t'assure, il me semble avoir compris ce que tu voulais dire, ce qui finalement était le but?)
Re: pas endormie
candide
21-12-03 à 20:54
un cheminement imagé du malaise du soir, tu peux (si tu veux bien) le lire: rivages lointains (oui, j'lé commis) (dans mes archives)
ton avis m'intéresse a+ (pt ben)